72290 – BALLON SAINT MARS

 

BALLON SAINT MARS

Km=371
 

Ballon-Saint Mars (2 266 habitants) est, depuis le 1ᵉʳ janvier 2016, une commune nouvelle française située dans la Sarthe
en région Pays de la Loire.

Elle est issue du regroupement des deux communes de Ballon et de Saint-Mars-sous-Ballon.

 Jeudi 10 août 1944

 Sous-Groupement BILLOTTE

 

Accueil d’éléments de la 2eDB à Souligné-sous-Ballon (Août 1944)

 

 

 

 

 

 

 

 


L’inlassable activité du général Leclerc, toujours au plus près de la bataille, a démontré que la place du chef devait être le plus en avant possible afin d’être en mesure de prendre sur-le-champ les décisions que le combat impose.

Le PC avancé de la division regroupé hier à La Chapelle-Saint-Aubin a fait mouvement ce matin par Neuville et s’est arrêté quelques heures à la Trugalle devant l’église, d’où le général pousse jusqu’au carrefour des Quatre-Routes.

Il assiste là au premier encombrement de la journée : le sous-groupement Massu engagé par erreur (?) sur l’itinéraire du sous-groupement Noiret.
Le général Haislip, commandant le XVe corps, lui rend visite.

Le PCA se porte sur Ballon où il s’installe.

Leclerc assiste à un embouteillage extraordinaire entre les Américains et le GTD. Il traverse le village et trouve le colonel Dio qui lui indique que son groupement a pris ici le contact avec l’ennemi. Le combat se poursuit en direction de Chérancé.

 

Extrait de :

 

JOURNAL DE MARCHE
DU 3e BATAILLON
DU REGIMENT DE MARCHE DU TCHAD

 

Mercredi 9 août. Départ vers 6 heures 30 (3/4 d’heure de retard dus au 501e).
Ordre de marche: 9-10-CA-11-CHR.
L’E.M. est en tête, le Lieutenant Duparc fait fonction d’orienteur.
Nous som­mes reçus avec enthousiasme dans toutes les agglomérations.

L’itinéraire est le suivant: P.I. St James à 6 heures 30 – Argouges – Rouazy – St Aubin du Cormier
-Vitré (9 heures 30) – Argentré du Plessis.
A cet endroit, le convoi est bloqué pendant plusieurs heures pour le ravitaillement en essence qui doit se faire à Cossé le Vivien et ne fonctionne pas d’une façon très rationnelle.

Passage à Cossé le Vivien vers 17 heures – Château Gontier – Gennes sur Glaize – Banessay et bivouac aux environs de Auvers le Hamon (non loin de Sablé) à 19 heures 30. Les unités sont dispersées sur le terrain et les liaisons s’avèrent assez difficiles en raison du silence radio.

Jeudi 10 août. La progression est reprise en direction du Mans, le Bataillon toujours en colonne administrative de route.

Passage à Epineux le Seguin à 9 heures 15 – Viré en Champagne – Brûlon – Joué en Charme – Chassllle (11 heures 25) – Longues – Brain – Coulans – Chauffour (12 heures 40) – où nous aper­cevons des traces de combat (les Allemands ont été refoulés avant-hier) – St Saturnin – Maule où la tête de colonne arrive à 13 heures 05.

A cet emplacement, se produit un retard considéra­ble : 2 ponts ont été construits sur la Sarthe mais leur débit est insuffisant, principalement le pont Nord, où nous devons passer et qui subit plusieurs ruptures (1 kilomètre Ouest de Neuville, à 10 kilomètres Nord du Mans).
Finalement et en deux fractions, le Bataillon qui stationne à Mau­le de 13 heures à 16 heures franchit la Sarthe au pont Sud sans la moindre difficulté.
Il est ensui­te regroupé à Montreuil sur Sarthe et établi en défensive, panaché avec les Compagnies de Chars du 501e R.C.C.

A 21 heures, l’ordre de reprendre la progression ayant été donné, le Bataillon reprend la Nationale 831 et va se porter, a partir de 22 heures dans la région de Ballon dans le dispositif suivant:

La 11e Compagnie ayant son P.C. à Montbizot garde les ponts de la Sarthe à St Marceau, Mont­bizot et à la Guerche.
Au cours de la nuit, la 10e viendra la renforcer au passage à niveau de Montbizot.
La 9e et la C.A. couvrent Ballon où est le P.C. du Bataillon; le Groupement tactique a son P..C. à Souligné.

Vendredi 11 août. L’entrée en action du Groupement Billotte est imminente.
Le Groupement est subdivisé en deux, l’un à gauche au commandement du Commandant Putz, à gauche du disposi­tif, comprend du Bataillon, la 10e et la C.A.

En outre y sont adjoints : 1 peloton de spahis (Lieute­nant Vezy) – la 3/501e R.C.C. Capitaine Branet – la 4/501e R.C.C. Lieutenant de Gavardie (Chars légers), 1 peloton de T.D. (Enseigne Hiden), section du Génie plus un groupe de 155 américains.

La 9e et la 11e compagnies marchent en sous-groupement avec le Colonel Warabiot.

Le sous­ groupement Putz est rassemblé, prêt à démarrer, la tête à Montbizot dès 9 heures.
L’ordre de dé­part ne parviendra qu’à 13 heures du lieu dit le Frou.
La progression a lieu sans heurts en 2 frac­tions, avant-garde au commandement personnel du Commandant Putz, gros au commandement du Capitaine Geoffroy.

 

 

 

 

 

12e CUIRS
Extrait du JOURNAL DE MARCHE

 

PREMIERS CONTACTS

10 Août 1944.
Dans un embouteillage qui ne trouve d’analogue que ceux du repli sur DUNKERQUE, de funeste mémoire, le Régiment réussit vers 03H00 à franchir le pont sur la SARTHE.
Vers 06H00, un intense bombardement aérien Américain tombe à 800 mètres en avant des positions occupées par le 2ème Escadron et le peloton Mortiers, à NEUVILLE-SUR-SARTHE.
Les derniers éléments ne parviendront à passer et à rejoindre Neuville que vers 08H00.
Tout le Régiment se prépare à entreprendre sans délai les opérations offensives en direction du Nord.
L’ordre d’opération arrive vers 07H00.

Le Colonel donne immédiatement l’ordre de départ sur l’axe BALLON – LUCE – MEURCE – COULOMBIERS – BOURG-LE-ROI – CHAMPFLEUR – ALENÇON – CARROUGES.
Le Colonel NOIRET prend le commandement de l’avant-garde du G.T.D., comprenant :
– le 1er Escadron qui a touché son essence,
– le 2ème Escadron auquel on donne tout le gas-oil disponible,
– les 3ème et 4ème Escadrons, qui attendront sur place leur carburant, sous les ordres du Chef d’Escadrons ROUVILLOIS, qui a rejoint vers 07H00, laissant l’E.H.R. à quelque distance en arrière, retardé par un embouteillage.
La marche de l’avant-garde est très ralentie au début par l’encombrement de notre axe de marche.
Le G.T.L. s’était engagé par erreur sur notre itinéraire, et de nombreux éléments Américains y circulaient.

L’avant-garde est renforcée par le peloton de 105 du Lieutenant BESNIER, la Compagnie GRALL, et une section du Génie.

Le Régiment se porte ainsi à BALLON, à la sortie Nord duquel est pris le premier contact, en avant des troupes Américaines qui occupaient déjà BALLON et se dirigeaient vers BEAUMONT.

Ce premier contact est pris à la fourche I.C.85 – route de LUCE, par le 1er Escadron (chars légers) vers 09H30, au milieu d’ une grande confusion créée par le mélange d’une unité Américaine et de nos éléments.
Le peloton BECKER, en tête sur l’axe, et le peloton HERLAUT sur la I.C.85, engagés par le Capitaine DELAITRE, en coopération avec la Compagnie GRALL, nettoient le secteur.
– Le M.d.L. ANDRIEUX entre, seul, dans un chemin creux tenu par des fantassins Allemands armés de mitrailleuses.
Il tue un grand nombre de ceux-ci ; quelques blessés et prisonniers sont ramenés par la Compagnie GRALL.

En sortant de ce chemin pour rejoindre le Capitaine DELAITRE, il a sa tourelle immobilisée par une arme antichar lourde.
Ce char reprendra le combat dans la soirée.

– Le char du Brigadier-Chef GIRONA, en panne, est dépanné par le char de l’Aspirant BECKER sous le feu de l’infanterie ennemie et d’un canon antichar.
L’avant-garde reçoit l’ordre de reprendre le mouvement en avant sur LUCE, alors que les Américains se dirigent vers BEAUMONT.
– Le 1er Escadron atteint LUCE, puis MEURCE.
– Un canon antichar est détruit par l’Aspirant HERLAUT.
– Dans ce mouvement, un char léger est détruit,
– l’Aspirant HERLAUT et un Brigadier sont tués.

L’avant-garde, le 1er Escadron en tête, poussent ensuite sur CHERANCE.
Au cours de cette avance, trois chars légers sont détruits, dont le char “BORDEAUX“ du Capitaine.

Le Capitaine DELAITRE, le M.d.L.-Chef Germain DESBOIS, et trois Cuirassiers sont grièvement blessés.
Le Capitaine DELAITRE et le M.d.L.-Chef DESBOIS mourront durant leur transport vers l’arrière.

L’Adjudant-Chef VANINI, avec son canon de 105, détruit un canon antichar placé au Nord du village.
Le peloton BECKER n’ayant pu continuer sa mission après NOUANS, où les Américains étaient aux prises avec des chars lourds ennemis, revient sur DOUCE, d’où le Colonel l’envoie sur DOUCELLES rejoindre son escadron.

Au reçu d’un message “Flash“ annonçant que 20 “PANTHER“ se dirigeaient de DOUCELLES sur MEURCE, l’avant-garde reçoit l’ordre de se replier sur le dernier village.
Le Capitaine GRALL commandant provisoirement celle-ci (Capitaine De LAITRE évacué), donne l’ordre de repli sur MEURCE.
Le Capitaine DA rejoignant, prend le commandement de l’avant-garde.

Le Capitaine DA donne l’ordre de regrouper l’avant-garde à MEURCE.
Là, remise en ordre, les blessés sont évacués en direction de LUCE.

Les éléments du 1er Escadron rejoignent LUCE où le Lieutenant BOUTHÉON a reçu l’ordre de les regrouper.

Le Lieutenant BESNIER ne s’étant pas arrêté à CHERANCE, avec un char 105 et deux chars légers, n’a pas été touché par l’ordre de repli et a poussé en direction de ROUESSE-FONTAINE.
Il s’arrête en vue de la route de LA HUTTE – ST REMY-DU-PLAIN. Il fait quelques prisonniers.
Son char 105, le SAINT-DENIS, est mis hors de combat par une arme antichar.

Il donne alors l’ordre de repli aux deux chars légers, dont un avait le canon éclaté.
L’un de ces chars se renverse dans le fossé. L’autre se replie sur CHERANCE, où il tombe en panne d’essence.
L’équipage se met en civil, camoufle le char.
Ce char pourra rejoindre le lendemain son escadron après avoir été ravitaillé par le G.T.L..

L’équipage du Lieutenant BESNIER rejoindra le 11 Août le P.C. à COULOMBIERS, sauf un sous-officier et un cuirassier qui, blessés, n’ont pu suivre à pied et ont dû être fait prisonniers par les Allemands.

Le 2ème Escadron, après avoir pu faire le plein de ses véhicules, part vers 09H00 sur l’axe, en tête du gros.
Dans l’après-midi, il exécute une mission sur NOUANS sans rencontrer de résistance, puis, sur ordre, revient à LUCE dont il assure la défense.
Enfin il gagne MEURCE où le Régiment se regroupe, en fin de journée.

C’est dans les environs de MEURCE qu’est accomplie la première action du 2ème Escadron contre l’ennemi :
– le peloton BRIOT, dans la région Nord et N-E. de MEURCE surprend trois canons antichars lourds Allemands.
Les servants, mitraillés, abandonnent les pièces et fuient dans les bois. Le char du Lieutenant BRIOT écrase les trois pièces.


Le 3ème Escadron a progressé, en réserve, de NEUVILLE à MEURCE.

À MEURCE, le 3ème Escadron (Lieutenant NOËL) est envoyé en soutien de l’avant-garde, au moment où celle-ci était arrêtée par des résistances ennemies aux abords de DOUCELLES.
– Le peloton De COLOMBEL est envoyé en reconnaissance sur VIVOIN.
Il y est accueilli par deux chars “PANTHER“.
L’Air Support détruit l’un des “Panther“, l’autre pris à partie par le peloton De COLOMBEL est réduit au silence.

À 20H00, le 3ème Escadron va s’installer en bivouac-garde au COUDRAY. Nuit sans incident.

Le 4ème Escadron, son plein d’essence terminé, se porte, sur ordre du Chef d’Escadrons ROUVILLOIS, vers SOULIGNE.

Dans l’après-midi, un ordre le pousse d’urgence sur LUCE, puis sur MEURCE.
Le Colonel donne, au Capitaine GAUDET, l’ordre de renforcer l’avant-garde qui a pour mission de reconnaître l’axe de marche à partir de MEURCE.
– À l’entrée de DOUCELLES, le peloton PITY est pris à partie par un char lourd ennemi. Le char de pointe est touché au train de roulement. Le peloton déborde le village par la droite, un de ses chars est immobilisé par deux coups au but (un mort, deux blessés). Le peloton détruit le char ennemi.
– Le peloton MUCCHIELLI déborde par la gauche et détruit un autre char lourd aux lisières Sud de DOUCELLES.
L’ennemi, en fuite, est dispersé par les tirs de nos chars.
Le village de DOUCELLES est nettoyé, en particulier l’église et le cimetière.
Le premier prisonnier de l’Escadron est fait.
L’avance reprend sur CONGE-LES-GUERETS qui est vide et sur LE COUDRAY, où les pelotons MUCCHIELLI et PITY s’emparent, sur ordre, des ponts sur la rivière au Nord du Coudray. L’Escadron s’y installe défensivement pour la nuit.
– Une contre-attaque d’auto-mitrailleuses, venant sans doute miner le pont, est anéantie par le peloton MUCCHIELLI qui détruit deux auto-mitrailleuses chargées de mines.
Le P.C. avancé du Régiment a suivi la progression immédiatement en arrière de l’avant-garde. Il termine la journée à MEURCE où il passe la nuit.
Au cours de la nuit du 10 au 11 Août, le ravitaillement des éléments du Régiment est assuré dans de bonnes conditions, malgré de grosses difficultés venant de la situation initiale de l’E.H.R. du Régiment, faisant suite au bombardement de la nuit du 8 et des déplacements sur routes très encombrées des 9 et 10 Août.

La nuit du 10 au 11 Août est très agitée.
L’ensemble du G.T.D. est fatigué ; la Compagnie SAN MARCELLI, à DOUCELLES, s’annonce, au cours de celle-ci, comme détruite.

Le Commandant du G.T.D. voudrait rester sur place le lendemain pour remise en ordre du G.T.
Sa mission serait alors donnée au G.T.V. qui nous suit.

Le Colonel commandant le 12ème Cuirassiers donne cependant ordre à son avant-garde, le 11 Août dès 06H00, de reprendre la marche sur Alençon. Cette initiative donnera les plus heureux effets le lendemain.

Bilan de la journée du 10

1er Escadron :  
Pertes :    
 Tués   Matériel détruit
  Cne DELAITRE 1 Jeep
  Aspirant HERLAUT 4 chars légers : BORDEAUX   – NICE – ALGER –   LYON
Blessés 1 Brigadier  
  1 sous-officier  
  3 cuirassiers  
Gains:    
Prisonniers 1 officier 1 canon antichar lourd
  7 hommes 1 ambulance blindée récupérée
Tués: 50  
2ème Escadron  
Pertes:           Néant
Gains:   3 canons antichars
3ème Escadron  
Pertes:           Néant
Gains :   1 char “Panther“
4ème Escadron  
Pertes:    
Tués 1 cuirassier 1 char détruit   VILLERS-BRETONNEUX
Blessés         3 cuirassiers 1 char endommagé CHARLEVILLE
Gains: prisonniers rameutés par la compagnie de soutien d’avant-garde 2 chars PzKw IV       

2 auto-mitrailleuses

 

 

http://delamarejean.free.fr/Service_Militaire_Obligatroire/html/la_deuxieme_guerre_mondiale11.html

 

8 et 9 août : la quasi-totalité des ponts a été détruit par les troupes allemandes.
Le génie américain lance deux ouvrages flottants au cours de la nuit.
Ponts qui devraient permettre à la 5e D.B.U.S. et à la 2e D.B. de se mettre en place pour la progression vers le nord.
Menant une reconnaissance, des unités légères du 12e Cuirs et du Régiment de Marche de Spahis Marocains franchissent à gué la rivière Sarthe.

Par le pont lancé entre la Chapelle-Saint-Aubin et Saint-Pavace les éléments de pointe de la 2e D.B. franchissent la Sarthe et prennent position vers Neuville-sur-Sarthe.
Par le second pont lancé entre Saint Saturnin et Neuville -sur-Sarthe, la 5e D.B.U.S. se dirige vers Savigné l’Évêque.

Dans l’après midi, la division effectue un violent tir d’artillerie sur le bois d’ Antoigné, à Sainte Jamme-sur-Sarthe, où se trouvent retranchées les Allemands.

Le 10 août 1944, dès 6 heures du matin , c’est le branle-bas chez les Français.
A 08H00, un sous groupement se lance en progression offensive en se dirigeant vers La Guierche .
En fin de soirée il dépasse Vivoin., bivouaquant prés du village de Juillé .

Le s/groupement Noiret libère les villages de La Guierche et Joué l’Abbé , suivis des chars du 12e Cuirs, qui poursuivent vers Montbizot et “le Boulay“ à Teillé. Sont alors signalés des chars allemands de la 9.panzer.
Montbizot est libérée vers 09H30 par les blindés du 12e Cuirs.
Vers 09H45, les éléments de reconnaissance du 12e Cuirs sont arrêtés par une embuscade anti-char composée de deux Jadgpanther et de fantassins munis de Panzerschreck (lance-roquettes) parfaitement dissimulés dans un bois.

Alors que les Français entrent dans les Sablons, les blindés ouvrent le feu.
Deux officiers sont tués dans leurs chars détruits.
Que peuvent faire les canons de 37mm des M1 Stuart face aux PAK 75 des chasseurs de chars allemands ; les obus traçants ricochant sur les blindages.

Les Thunderbolt américains apparaissent enfin dans le ciel.
Mais au lieu de piquer droit sur l’ennemi, les chasseurs déversent les bombes de leur premier passage sur les Français qui ont oublié de mettre les panneaux air-sol d’identification.
Par miracle, personne n’est touché.
Au second passage, les blindés sont maintenant identifiables.
Les automoteurs d’artillerie commencent à arroser le bois de leurs obus de 105, les Jadgpanthers et les fantassins décrochent.

Les Français viennent de se voir confrontés avec la “guerre des haies”.
En milieu de matinée, un violent tir d’artillerie est à nouveau déclenché sur le bois d’Antoigné.
Une escadrille de l’Air Force, attaque à la bombe et à la roquette les blindés allemands qui se retirent.

Des éléments du 12e Cuirs et du 4/R.M.S.M. progressent alors de Montbizot vers le bourg de Sainte-Jamme-sur-Sarthe distant d’un km repoussant ainsi l’infanterie allemande.
Lors de la fouille du bois d’Antoigné deux blindés légers et un camion allemands sont découverts détruits.
A midi, le bourg de Sainte-Jamme-sur-Sarthe est libéré. La progression se poursuit en direction du Boulay et de Maresché.
Emaresche, est libéré sans combat. La progression se poursuit vers Vivoin , qui est atteint vers 16H00.
Sur un autre axe la progression se poursuit de Neuville, vers Joué l’Abbé, Souligné sous Ballon, Ballon, Lucé sous Ballon, Meurcé, Doucelles et Coulombiers, Lucé sous Ballon, Meurcé, Doucelles.

Au soir du 10, le général Leclerc établit son P.C. à Doucelles.
Sur un troisième axe, l’avance se poursuit par Souligné sous Ballon, St Mars sous Ballon, Congé sur Orne, Lucé sous Ballon, Nouans, Chérancé et Rouessé Fontaine.
La commune de Mézieres sur Ponthouin est la première localité de France métropolitaine que la Division Leclerc libère en combattant malgré la perte de 3 Sherman.

Face aux Mark IV de la 9.panzer, les blindages des Sherman ne résistent pas. Jusqu’à 11H00, les Allemands tirent plus de 400 obus avant que les hommes de Massu ne contournent les lieux. Malgré de lourdes pertes, les Français prennent l’avantage.

Jean Delamare

 

 

 

SARTHE - 1944

 
 

BALLON SAINT MARS - Infos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BALLON SAINT MARS

www.ballonsaintmars.fr/

 

 

 

 

EMPLACEMENT de la BORNE

La borne se trouve …