67450 LAMPERTHEIM – (Bas-Rhin)


 

LAMPERTHEIM

 

 

23 novembre 1944

 

 

Sous-groupement Massu 

Le sous-groupement Massu démarre à 7 h 15.

Il traverse sans encombre Gougenheim, Reitwiller, Pfettisheim et Pfulgriesheim (départementale 31).

A 9 h 30, Massu est stoppé par une résistance qui s’annonce vigoureuse.
Un ouvrage de fortification ancienne, solidement tenu, faisant partie des ouvrages fortifiées des forts Petain au sud et Foch au nord lui barre la route juste au sud de Dingsheim. Les jeeps de tête se heurtent à ce bouchon. Le sous-lieutenant Jung, un Strabourgeois qui a pris place sur la plage arrière d’un des chars de tête est tué d’une balle en pleine tête. Le capitaine Eggenspiller, du RMT, un autre Alsacien, a la poitrine traversée de part en part. Les capitaines Sorret et Lunardini qui commandent les chars de tête sont aussi touchés. L’adjudant Tileux, qui prend le commandement des chars, est à son tour grièvement blessé.

Le capitaine Rogier tente alors de faire manœuvrer les chars de manière à tourner la position. Les pluies abondantes ont transformé les champs en bourbiers et les chars ainsi que les véhicules ne parviennent pas à avancer.
Au cours de cet accrochage particulièrement meurtrier, un ambulancier britannique qui porte secours à un blessé est tué aux côtés du père Houchet, l’aumônier de la division.

Le colonel de Langlade, qui a rejoint Massu, examine la situation et se demande s’il sera obligé de forcer à la grenade et à la baïonnette cet ultime bastion défendu par des tireurs d’élite qui commencent à lui causer de lourdes pertes. Sans la présence de ce bouchon, Massu aurait peut-être eu l’honneur de pénétrer le premier dans la capitale alsacienne…
La situation en est là quand, à 10 h 10, le message « Tissu est dans Iode » parvient au commandant du GTL.
A cette nouvelle, Langlade décide de stopper toute attaque.
Il ordonne à tout le sous-groupement Massu de faire demi-tour et, par une bretelle reliant l’axe B à l’axe A, de s’engouffrer derrière Rouvillois dans Strasbourg.
Ce mouvement s’effectue à partir de 13 h. Le peloton de chars du Hays reçoit l’ordre de foncer le plus vite possible sur Strasbourg et de se mettre aux ordres de Rouvillois pour l’aider à nettoyer la ville.

Extrait de ” LECLERC libère STRASBOURG”
Georges BERNAGE et François De LANNOY
Editions HEIMDAL – 1991

 

 

 

 

Jean- MEYER 1940-1945
(Libération de Strasbourg)

 

Saverne libérée, LECLERC établit son P.C. à Birkenwald le 22 novembre au soir.

Le 23 novembre au matin, c’est la charge sur Strasbourg.

Le sous-groupement ROUVILLOIS passe très au nord par Hochfelden et Brumath et arrive le  premier au Rhin (« Tissu est dans iode « )

Notre colonne, commandée par MASSU passe par Willgotheim, Schnersheim, Pfulgriesheim, Lampertheim, descend sur la ville par Hoenheim, Bischheim et Schiltigheim.

Dans les villages c’est la joie. Tout le monde est dans la rue et de nombreux drapeaux Bleu, Blanc, Rouge flottent aux fenêtres.
A partir de Hoenheim, les volets sont fermés, personne dans la rue à part quelques soldats allemands qui courent vers le Rhin. Les trams sont arrêtés sans conducteur.

La surprise est totale.

 


Association du Souvenir
des Cadets de la France Libre

Jean MEYER Texte intégral (PDF)

 

7 ANS AVEC LECLERC – Jacques MASSU
(Extrait)

Pour bondir sur Strasbourg, le dispositif de la 2e D.B. prévoit cinq colonnes, en ligne comme pour une course.

Couverts par le groupement Dio au nord, vers Bouxwiller, et au sud par le groupement Rémy, ces cinq itinéraires centraux sont réservés à Rouvillois, à moi-même et aux trois sous-groupements de Guillebon : Cantarel, Putz et Debray. Ils passent respectivement, venant du nord, du nord-ouest, de l’ouest et du sud, par Schiltigheim, Mittelhausbergen, Kronenbourg, Koenigshoffen, Lingolsheim.

La ligne de départ est franchie à 7 h 15 et c’est la ruée. Qui arrivera le premier ?

Mon sous-groupement traverse Waldolwisheim, Furchhausen, Altenheim, Duntzenheim…
L’allure devient de plus en plus rapide, au point qu’un half-track se renverse dans un virage. L’équipage a roulé, pas de casse ! Moitié sérieux, moitié plaisant, je tente par radio de refréner les excès de vitesse, mais pour une fois je ne suis pas entendu. Je ne peux d’ailleurs pas espérer autre chose de la part des conducteurs qui appuient sur le champignon de plus belle.
La course continue. Gougenheim, Reitwiller, Pfettisheim, Pfuîgriesheim… Le trio Sorret — Rogier — Eggenspiller est toujours en tête.

Il pleut sans arrêt.

Devant nous apparaît la ligne des vieux forts, en face sur la crête.
Résisteront-ils ? Mais chacun n’a qu’une idée : derrière cette crête, à quelques centaines de mètres, nous verrons s’étaler devant nous Strasbourg et se dresser sa cathédrale.

Des cinq colonnes qui foncent sur Strasbourg, la nôtre est à ce moment la plus proche du but et je suis le premier devant Strasbourg.
Les jeeps de la section de reconnaissance bondissent comme pour le sprint, suivies par des chars sur lesquels sont grimpés le sous-lieutenant Albert Jung et sa section. Jung, un Strasbourgeois, va rentrer en vainqueur dans sa ville natale.

Soudain, partent des coups de feu. Derrière l’avant-garde je stoppe au premier carrefour, prêt à diriger aussitôt le deuxième élément dans une manœuvre de débordement. Mais les nouvelles qui me parviennent de la tête sont mauvaises. Jung a été mortellement frappé en pleine tête. Le capitaine Eggenspiller, Alsacien lui aussi, est très grièvement blessé d’une balle qui lui a traversé la poitrine de part en part. Le lieutenant Sorret est blessé à la jambe ; il me croise sur le chemin de l’évacuation et me communique son impression pessimiste. Le lieutenant Lunardini, qui commande les chars de tête, est également touché. La route est, à cet endroit, en déblai. Les Allemands qui se trouvaient en haut du talus dans une tranchée ont tiré sur les nôtres à bout portant. Tout cela en quelques secondes, et le temps pour nos fantassins d’escalader le talus, les « canardeurs » avaient déjà pu s’échapper par un boyau en direction des forts. Les forts Foch et Pétain révèlent d’autres armes défensives sur la crête en face de nous. Pour les réduire au silence, le capitaine Rogier amorce une manœuvre de chars hors de la route, mais l’adjudant-chef Titeux qui les commande est, à son tour, grièvement blessé. Les tirs d’arrêt de l’adversaire, les feux de ses tireurs d’élite, bien camouflés et abrités dans des tranchées, rendent l’action de l’avant-garde beaucoup trop onéreuse à mes yeux. En effet les chars ne peuvent progresser, tant le terrain est détrempé par la pluie qui ne cesse de tomber. Les fantassins combattent sur un véritable glacis. Le Gonidec de Keralic, Claus, Duhil de Bénazé, Luciani, Durand sont tués. D’autres sont blessés. Le capitaine Ramières a beau régler son tir sur ces maudits forts et sur l’infanterie ennemie, enterrée à trois cents mètres de nos hommes, dans le brouillard, sa position de batterie à proximité de la route est elle-même prise à partie par les batteries ennemies.
A ce moment survient le Révérend Père Houchet, l’aumônier de la Division, figure inoubliable de prêtre-soldat. Accompagné d’un ambulancier, le quaker britannique Frazer, il va sous le feu chercher les blessés. Frazer est tué, le Révérend Père Houchet en revient par miracle. Il trouvera une mort héroïque quelques heures plus tard, devant le pont du Rhin, en portant secours à son chauffeur blessé.
Le colonel de Langlade, auquel j’ai rendu compte à 9 h 30, me rejoint pour constater l’impossibilité de toute manœuvre dans des champs transformés en bourbiers. Il repart, à la suite d’un entretien manquant d’euphorie.

Tout à coup à 10 h 10, le radio du half-track de cornmandement prend le message codé, demeuré fameux à la Division, annonçant que Rouvillois, qui a pris la route du nord, vient d’entrer à Strasbourg : « Tissu est dans iode. »

De ce fait il est inutile de continuer la ruineuse attaque des forts. Je décide, avec l’accord de Langlade, de décrocher sous la protection des tirs de la batterie et de la 6e compagnie et de contourner la résistance par Berstett et Vendenheim pour pénétrer à mon tour dans la ville par le nord.

 

 

Le 23 novembre 1944, heure par heure

1 h.- L’ordre écrit de l’état-major américain acceptant l’attaque sur Strasbourg arrive à la division. Le général Leclerc, commandant de la 2e DB, a tout fait pour éviter d’être obligé de progresser avec le 7e corps américain.
3 h.- Les unités reçoivent l’ordre final de la division.
6 h 30.- Les cinq sous-groupements chargés de prendre Strasbourg – Rouvillois, Massu, Cantarel, Putz et Debray – partent simultanément par cinq itinéraires différents. Plus au Nord, Dio couvre la division, au Sud c’est Rémy qui assure cette tâche.
8 h.- Le plus rapide sera Rouvillois, par l’itinéraire nord. Sa colonne, entraînée par le char Evreux, traverse Hochfelden en trombe. 8 h.- Place de la République à Strasbourg. Le gouverneur militaire allemand de Strasbourg, le général Vaterrodt, reçoit un mystérieux coup de fil. Il décide de quitter le palais du Rhin et de s’enfermer avec 600 hommes dans le fort Ney, entre Strasbourg et La Wantzenau. Court face-à-face à Brumath
8 h 15.- Brumath. La colonne de Rouvillois rencontre un convoi allemand, qui s’enfuit après un court combat. 8 h 30.- Vendenheim. Pris par surprise, les sapeurs allemands n’ont pas le temps de faire sauter le pont de chemin de fer et celui de la Marne-au-Rhin, atteint par le sous-groupement de Rouvillois.
8 h 45.- La colonne blindée de Briot aborde la ceinture des forts. Pour elle, c’est le Desaix. Sur la crête, elle tire au canon de 105, et dégage la route au 75 et à la mitrailleuse. La résistance ne dure pas.
9 h 15, dans Schiltigheim –
9 h 30, place de Haguenau
9 h 15.- La colonne de Rouvillois est dans Schiltigheim.
9 h 30.- Les quatre autres sous-groupements sont freinés par les forts de défense de Strasbourg : Massu devant le fort Hoche, Cantarel sur le fort Pétain, Putz sur le Kléber et Debray sur le Joffre.
9 h 30.- Le sous-groupement de Rouvillois arrive place de Haguenau, à Strasbourg.
9 h 35.- La colonne franchit la place de Pierre. Le maréchal-des-logis chef Janier, sous l’ordre de Rouvillois, lance à la radio le message « Tissu est dans iode » qui marque l’entrée des troupes françaises dans Strasbourg. Juste après, le char Le Metz fait sauter un camion de mines allemand : l’explosion fait aussi des victimes civiles et incendie deux immeubles boulevard Poincaré.
9 h 40.- Pont de Pierre. Robert Fleig, un civil qui a guidé la progression, conseille d’avancer en deux colonnes vers le pont de Kehl : au Nord par l’axe avenue des Vosges – avenue de la Forêt-Noire vers le pont d’Anvers ; au Sud par la cathédrale et la place de la Bourse jusqu’au pont Vauban. Pour le général Marc Duvot, c’est le lieutenant-colonel Langlade qui a ordonné : « Le pont ! » Place Broglie
9 h 45.- Place Broglie. L’Evreux débouche face à une traction noire occupée par deux hommes de la Gestapo. Une rafale de mitrailleuse tue les deux hommes et la voiture s’écrase contre la maison natale de Charles de Foucauld. Rouvillois veut le gouvernement militaire installé au palais du Rhin.
10 h 30.- Château du Birkenwald. Leclerc reçoit, enfin, le message de Rouvillois et se met en route.
11 h.- Les détachements envoyés au Sud, Briot et Lenoir, arrivent au pont Vauban à travers de nombreux fuyards, qui se précipitent vers Kehl. Ils font 800 prisonniers.
11 h.- Wolfisheim, fort Kléber. Putz franchit les fossés antichars sous le tir du fort. La route lui est ouverte vers Koenigshoffen.
11 h : Illkirch-Graffenstaden. Les premiers éléments de la colonne Debray se regroupent devant l’église.
Vers 11 h.- Au Nord, le détachement Josse descend l’avenue de la Forêt-Noire. Le char Le Terrible est touché par un obus peu après le boulevard de la Marne. Le peloton Josse continue vers le pont d’Anvers et fait 250 prisonniers. Rouvillois à l’entrée du pont, à pied, crie aux Allemands : « Rendez-vous ! » Le pont du Petit-Rhin est atteint à midi.

Source: La Libératon de LA WANTZENAU – www.geocaching.com

 

 

 

ALBERT ZIMMER

Contexte historique

Fils d’un couple de restaurateurs installés à La Wantzenau, Albert Zimmer, né le 12 juillet 1922, fréquente l’école primaire de la commune.
A sa sortie, il intègre le collège Saint-Pierre-Fourrier à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) où il est un excellent élève.
Néanmoins, très rapidement, la réalité familiale le rattrape et dès l’âge de quatorze ans, il entame un cursus à l’école hôtelière de Strasbourg avant d’être envoyé dans divers institutions à travers la France.

Le 3 septembre 1939, la France déclare la guerre à l’Allemagne.
La famille Zimmer est évacuée et s’installe à Dreux (Eure-et-Loire) avant qu’Albert la rejoigne pour finir ses études.
Après la défaite de juin 1940, elle revient à La Wantzenau.
Devant le régime nazi et son annexion de fait de l’Alsace, Albert Zimmer décide de s’évader d’Alsace.
Le 14 juillet 1941, il quitte ses parents et ses soeurs pour passer les Vosges par le tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines. Il se rend à Saint-Dié-des-Vosges puis à Nancy. Caché dans un wagon de charbon, il parvient à franchir illégalement la ligne de démarcation et arrive le 23 juillet 1941 à Lyon.

Albert Zimmer rejoint Marseille pour y souscrire un engagement volontaire dans l’armée d’armistice car il souhaite avant tout s’engager dans une unité en poste en Afrique du Nord (AFN).
Le 20 août 1941, il embarque pour Alger et rejoint son affectation au 12ème groupe autonome des chasseurs d’Afrique (GACA).
En juin 1942, son instruction terminée, il est affecté au 12ème régiment de chasseurs d’Afrique à Thiès au Sénégal en Afrique Orientale française (AOF). C’est là qu’il fait la connaissance du major Rouvillois.

Le 8 novembre 1942, les Alliés débarquent en Afrique du Nord.
En janvier 1943, le 12ème régiment de chasseurs d’Afrique quitte le Sénégal pour l’Algérie où l’armée américaine équipe l’unité avec du matériel moderne. Albert Zimmer suit de nombreux stages ainsi que les cours d’élèves sous-officiers. Il en sort major en juillet 1943 et il est aussitôt nommé maréchal-des-logis.
En octobre 1943, l’unité est rattachée à la 2ème division blindée (DB) du général Leclerc en cours de formation.
La mise en place se déroule près de Rabat (Maroc).

Le 12ème régiment de chasseurs d’Afrique est scindé et Albert Zimmer se retrouve affecté au 12ème régiment de cuirassiers. Il est sous-officier de liaison à l’état-major.

Entre avril et juin 1944, Albert Zimmer passe trois mois avec son unité au camp de West Lutton (Angleterre) pour parfaire son entraînement et son instruction. Suppliant le chef d’escadron Rouvillois, il parvient à se faire affecter comme tireur sur le char lourd Schermann Sarreguemines. Le 2 août 1944, l’unité débarque sur le sol français et, dès le 9, engage les premiers combats. Le 12, il participe à la libération d’Alençon (Orne) puis à celle de Paris le 25.

Le 8 septembre 1944, alors qu’Albert Zimmer devient tireur du char Saint-Denis II, la 2ème DB repart vers l’est. Mais, l’unité s’embourbe durant l’automne en Lorraine. Enfin, le 31 octobre 1944, après la prise de Baccarat (Meurthe-et-Moselle), la formation est mise en repos quinze jours à l’arrière du front.
Depuis le début des combats, le maréchal-des-logis Albert Zimmer s’est illustré en détruisant de nombreuses batteries ennemies et reçoit même une citation pour son engagement en août 1944. Avant le départ pour la libération de l’Alsace, il est nommé à la tête du char Cherbourg. Dans la nuit du 19 au 20 novembre 1944, le sous-groupement Rouvillois gagne le front américain et via La Petite-Pierre (Bas-Rhin) passe la nuit du 22 à Dettwiller (Bas-Rhin).

Le lieutenant-colonel Rouvillois (nommé le 11 novembre 1944) s’appuie alors sur les conseils du strasbourgeois Robert Fleig et s’engage sur la route de Strasbourg en évitant les barrages ennemis. La progression s’effectue par Mommenheim et Brumath (Bas-Rhin) jusqu’à la capitale alsacienne. Dans la nuit du 22 au 23, la colonne s’élance.
Guidé par Robert Fleig, le sous-groupement Rouvillois progresse dans Strasbourg à partir de la place de Haguenau et tente de contrôler les points névralgiques. Mais, malgré ce premier succès, le pont de Kehl reste le véritable objectif afin de lancer une tête de pont sur le Rhin.

Ce 23 novembre 1944, vers 16 heures, le maréchal-des-logis Albert Zimmer entame une avancée dans l’île entre le canal et le petit Rhin. Il se retrouve à la tête du détachement avec le char Cherbourg, juste derrière, la jeep avec le lieutenant Le Quellec et Robert Fleig. Néanmoins, la résistance des Allemands s’intensifie à mesure qu’ils se rapprochent du pont et touché en plein fouet par une charge de Panzerfaust, le char Cherbourg est immobilisé et prend feu. Albert Zimmer décède sur le coup peu après la mort de Robert Fleig.

Le 23 novembre 1945, une plaque commémorant l’exploit du maréchal-des-logis chef André Zimmer qui le premier atteignit le Rhin à Strasbourg est inaugurée face au pont de Kehl (Allemagne).

Albert Zimmer est cité à l’ordre de l’armée le 8 février 1945:
“Chef de char d’une bravoure maintes fois éprouvée. Après s’être distingué au cours des combats de la campagne d’Alsace et de la prise de Strasbourg, a été volontaire pour exécuter une patrouille audacieuse vers le pont de Kehl. A été mortellement frappé dans son char alors qu’il atteignait les bords du Rhin.”
Cette citation comporte l’attribution de la croix de guerre 1939-1945 avec palme.

Sources : http://museedelaresistanceenligne.org/
Eric Le Normand  DVD-ROM:  “La Résistance des Alsaciens”, Fondation de la Résistance – AERI, 2016

 

 

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