CLAMART
24 Août 1944. Brouillard, pluie sur Clamart.
Une agitation inhabituelle laisse présager des évènements importants.
Un ordre a été donné «empêcher les Allemands de fuir».
Les F.F.I (Forces Françaises de l’Intérieur) et des Clamartois abattent les arbres, déversent des pavés pour dresser des barricades. Des sacs de sable, du bois, d’autres objets, bouchent différentes artères de la ville; un autobus à gazogène de la TCRP immobilise même la côte de Châtillon à la Tour Biret.
Début de soirée, le soleil parvient à trouer les nuages, les cloches se mettent à sonner à toute volée. Les premiers chars de la 2e DB viennent de franchir le carrefour du Petit-Clamart, avec, à leur tête, le Commandant Massu.
L’explosion de joie, d’enthousiasme et d’émotion n’effacera pas la tragédie survenue cinq jours plus tôt avec le martyre des 14 mitraillés de la rue des Carnets dont 2 enfants. Une famille anéantie, la famille Schmauder.
Mais ces heures historiques sont vécues comme une véritable délivrance. La colonne passe le rond-point des 3 communes, descend la rue du Plessis Piquet (rue de la division Leclerc), la rue de Chevreuse (avenue Jean-Baptiste Clément), la rue de Sèvres (rue Paul Vaillant-Couturier).
Arrivés Place Marquis, les uns explorent l’avenue Adolphe Schneider, la rue de la Vallée du Bois, la rue de Fleury; les autres la rue du Bois de Boulogne (rue Henri Barbusse).
Clamart est libéré !
François-Xavier Philippe
Président du Comité de Clamart du Souvenir Français
Texte repris de la page : La Libération de Clamart – Forum 2e DB
—–> PONT DE SÈVRES
